Université de Franche-Comté

Végétaux en mutation dans les écosystèmes naturels et agricoles

Le but principal de ce projet est de comprendre les mécanismes employés par les plantes pour s’adapter à leur environnement biotique et abiotique et pour faire face aux importants facteurs de stress. Les informations et résultats obtenus de cette étude doivent permettre de : – comprendre les interactions dans les groupes de plantes – garantir les conditions améliorant la survie des plantes dans leurs écosystèmes – développer des méthodes durables et écologiques améliorant la production et la protection des cultures

•  Ce projet est novateur en ce sens qu’il superpose deux axes de la  vie : celui de l’organisation de la vie de la cellule aux écosystèmes, et un axe spatial représentant les différentes parties de la plante et les interactions sol / plantes / pathogènes / consommateurs / prédateurs / parasitoïdes. Il réunit la recherche fondamentale, de la cellule aux sciences de terrain, à des études plus appliquées des écosystèmes naturels et agricoles.

•  La recherche, qui comportera douze sous-projets, s’articulera autour de trois thématiques complémentaires : – mécanismes physiologiques de défense et de tolérance des plantes. Cette étude inclut trois sous-projets : gènes impliqués dans la résistance contre les deux principaux pathogènes de la vigne (moisissure grise et mildiou) – stress dû aux inondations – détoxication des toxines biotiques – interactions au sein des écosystèmes naturels et agricoles. Ce champ d’étude vise à comprendre l’action des diverses pressions de sélection à long terme qui ont façonné les interactions entre les plantes et leur environnement direct. Quatre axes sont définis : nutrition des plantes – effet à long terme de l’agriculture intensive sur les écosystèmes microbiens – dynamique des pâturages boisés – interactions multitrophiques entre les plantes et les insectes

• – application des résultats de la recherche dans la gestion des écosystèmes. Il s’agit là d’expérimenter et de tester tous les effets des nouvelles méthodes écologiques pour la protection des plantes dans les écosystèmes d’importance économique. Cet axe comprend cinq projets : survie des plantes  non agricoles Ÿ dans les agrosystèmes – phéromones dans la lutte contre les insectes ravageurs de la vigne – gestion de deux pathogènes de la vigne : moisissure grise et mildiou – évaluation des risques dans la culture de plantes transgéniques – méthodes statistiques et modélisation dynamique des écosystèmes.

•  Cette recherche transdisciplinaire implique une démarche fédératrice que l’auteur du projet, Martine Rahier, a appliquée largement tant en interne qu’en externe : le projet associe 34 partenaires dont 13 à l’université de Neuchâtel répartis dans les Instituts d’informatique et intelligence artificielle, de géologie, de chimie, de zoologie et bien sûr de botanique. Les autres partenariats sont instaurés avec les universités de Berne et Fribourg, de Lausanne, l’ETH de Zurich, l’EPFL et avec des stations fédérales de recherche.

•  A noter, en outre, que le Pôle de Recherche National entend s’ancrer à la cité et à l’économie. Trois écosystèmes, caractéristiques de l’économie cantonale, seront ainsi étudiés de façon privilégiée : la vigne, les cultures de type maïs ou blé et les pâturages boisés.

•  Le projet comporte également une offre de formation originale pour les étudiants des deuxième et troisième cycles (formation doctorale) tout en garantissant une ouverture cohérente vers l’ensemble de la biologie en premier cycle.

 

MartineRahier
Institut de Zoologie
Université de Neuchâtel
Tél. 41 32 718 31 37
Email Martine.Rahier@unine.ch

 

 

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