L'L'ENSMM vient de se doter d’une imprimante 3D métal très performante, un équipement high tech qu’elle utilisera à des fins pédagogiques auprès de ses élèves, et dont elle fera également profiter les entreprises de la région. Certaines entreprises éprouvent des besoins ponctuels en matière d’impression 3D, d’autres sont simplement curieuses de connaître mieux les possibilités offertes par cette technologie, d’autres encore affichent vis-à-vis d’elle un certain scepticisme voire une franche réticence… Toutes sont conviées à la journée technique organisée par l’ENSMM le 11 mars prochain, pour assister à des conférences et des tables rondes animées par des spécialistes de la question. L’école d’ingénieurs en profitera pour présenter sa nouvelle acquisition et faire la démonstration de l’étendue de ses capacités.
Fondée sur la technique d’impression par frittage de poudres, la ProXTM100 assure la fabrication d’objets en 3D dans une quinzaine de métaux, comme l’acier, l’aluminium ou encore le titane.
Loin de concurrencer l’usinage traditionnel, elle le complète au contraire par la fabrication de pièces aux géométries complexes qui ne sont pas accessibles à la technologie classique, ouvrant du même coup de nouveaux champs de développement aux entreprises. L’impression 3D est aussi un formidable outil de prototypage et autorise la production de miniséries sans avoir recours à la fabrication d’un moule. Elle est une pièce maîtresse de la flexibilité de la production prônée par l’industrie du futur (cf. dossier page 14).
L’imprimante 3D métal, acquise par l’ENSMM pour un montant de plus de 200 000 euros, vient s’ajouter aux imprimantes 3D plastique dont dispose l’AIP Priméca, l’atelier inter-établissements de productique, que l’école abrite par ailleurs dans ses murs. Un équipement à découvrir lors de la journée technique, qui, baptisée R-évolution 3D, verra également les quelque trois cents entrepreneurs attendus et les professionnels, ingénieurs, chercheurs et enseignants présents partager informations et débats autour d’une technologie de rupture essentielle pour l’avenir de l’industrie comtoise.
