Université de Franche-Comté

Les valves font le bonheur du Pôle des Microtechniques

Le Fonds unique interministériel (FUI) a été créé au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie pour soutenir certains projets labellisés par les pôles de compétitivité.

 

Le Pôle des Microtechniques a su convaincre, puisque deux de ses projets ont été retenus, ce qui constitue une belle performance au regard de sa taille.

 

Ces deux programmes sont, qui plus est, représentatifs de la diversité des acteurs du pôle.

 

Le premier, Valvelec, est porté par SOPHYSA. Cette entreprise de 65 personnes (dont 40 à Besançon où l’unité de production est installée) commercialise depuis 1976 des valves implantées sur le crâne pour réguler la quantité de liquide céphalo-rachidien des patients atteints d’hydrocéphalie. SOPHYSA entend renouveler son offre en concevant une nouvelle génération de valves qui ne seraient plus commandées par électromagnétisme, mais par signaux radiofréquence, avec une mesure de débit. Développée avec de nombreux laboratoires, dont M3M de l’UTBM, la valve serait disponible sur le marché en 2013.

 

Le second, Mapt, pour mesure autonome de pression et température, est né de la rencontre de SCHRADER, concepteur et fabricant de produits tels que les valves pour le contrôle de la pression et des fluides, de SENSEOR — une start-up issue de TEMEX — et de l’Institut FEMTO-ST. L’objectif est de concevoir un nouveau capteur capable de mesurer la pression, la température ou les contraintes d’un milieu sans source locale d’énergie, en utilisant les capteurs à onde de surface dimensionnés par FEMTO-ST (cf. en direct n° 217, juillet-août 2007), développés sur puce par SENSEOR et intégrés, industrialisés et commercialisés par SCHRADER. La plate-forme MIMENTO sera utilisée pour produire les prototypes en présérie. Les applications de ce type de capteur sans fil sont nombreuses, notamment partout où les systèmes sont en rotation.

 

Aux dires des deux porteurs de projets, ils n’auraient pu voir le jour sans le Pôle des Microtechniques, qui joue un rôle de médiateur et de « facilitateur ». Une animation du réseau qui reste primordiale pour voir les projets émerger (cinquante-trois sont actuellement en cours).

 

 

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