Université de Franche-Comté

Les retombées de l'accident de Tchernobyl en Franche-Comté


Une fois admis que le nuage de Tchernobyl ne s'est pas arrêté à la frontière franco-suisse, il est possible de faire des analyses pour évaluer l'impact des retombées radioactives en Franche-Comté, en utilisant comme espèce chimique le césium 137.
• C'est à cette tâche que s'est attelé pendant 3 ans le laboratoire de Biologie environnementale de l'université de Franche-Comté. Il restitue aujourd'hui les résultats obtenus aux Francs-Comtois dans une publication très pédagogique, éditée par l'Observatoire régional de l'environnement du Conseil régional de Franche-Comté*.
Notre région est la première, hormis les plus touchées par la catastrophe, à disposer de telles données. Les mesures de l'impact ont pu être possibles grâce aux prélèvements effectués antérieurement, qui ont constitué une base de référence.

C'est donc un travail de longue haleine qui est exposé ici. D'autant plus que ces données permettront à terme de suivre le parcours du césium 137 dans les écosystèmes francs-comtois, de la faune et flore aux sols et sous-sols. 

* Badot P.M., Lucot E., Lamarque S., 2004. Pollution de l'air et retombées atmosphériques en Franche-Comté. Contaminations des sols et de la végétation par le césium 137. Observatoire régional de l'environnement, Conseil régional de Franche-Comté éditions, France (pages 1 à 30).

 

Pierre-Marie Badot
Laboratoire de Biologie environnementale
Université de Franche-Comté
Tél. 03 81 66 57 09
pierre-marie.badot@univ-fcomte.fr

Observatoire régional de l'environnement
Conseil régional de Franche-Comté
Tél. 03 81 61 63 37
obs.envir@cr-franche-comte.fr

 

 

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