Université de Franche-Comté

Les composants optiques de FEMTO-ST remarqués à Micronora

Dans la caisse à outils miniatures de l’Institut FEMTO-ST se trouve une scie circulaire capable de débiter de deux traits de coupe un matériau en 400 nanomètres d’épaisseur, soit deux cents fois moins que le diamètre d’un cheveu… Le positionnement très fin de la lame diamant assure la découpe de membranes à très haut facteur de forme (>20) et leur polissage simultané dans du niobate de lithium, pourtant réputé difficile à structurer.

Une technologie révolutionnaire développée avec les moyens de la centrale bisontine MIMENTO, pour la mise au point de composants optiques de nouvelle génération. « L’idée est de toujours mieux confiner la lumière à l’intérieur de ces structures pour la rendre plus réceptive aux signaux extérieurs », explique Nadège Courjal, qui avec son équipe vient de recevoir une mention spéciale du jury au salon Micronora pour cette méthode de fabrication innovante et prometteuse.

Images de membranes électro-otiques en niobate de lithium

Images de membranes électro-optiques en niobate de lithium. Les facteurs de forme sont géants en comparaison

de ce qui peut être fait par des techniques de gravure traditionnelles, avec une rugosité 10 fois plus petite.

Image vue au microscope électronique à balayage, photo FEMTO-ST

Modulateurs, capteurs photoniques et physico-chimiques, spectromètres compacts et lasers émetteurs à forte puissance figurent en bonne place dans les applications visées. « L’idée est de produire des composants d’un encombrement inférieur au millimètre, pour les intégrer par exemple à des drones ou à des montres. » Un objectif auquel peuvent prétendre les chercheurs, grâce à la maturité de la technologie et à des coûts de mise en œuvre également inédits.

Contact :

Nadège Courjal – Département optique

Institut FEMTO-ST – UFC / ENSMM / UTBM / CNRS

Tél. + 33 0(3) 81 66 55 85

 

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