Université de Franche-Comté

Le développement des territoires, coeur de métier de la start up ACOKIMA

« Mieux comprendre pour mieux agir », telle est la devise de la méthode Catalyse et de la start up en intelligence territoriale ACOKIMA qui vient tout juste d’en naître sous la forme d’une société coopérative et participative, inscrite dans le champ de l’économie sociale et solidaire.

Vue de Minas (Uruguay)

Vue de Minas, Uruguay

Forte d’une expertise scientifique élaborée au sein de la Maison des sciences de l’homme et de l’environnement Claude Nicolas Ledoux (MSHE) et du laboratoire ThéMA, appliquée sur le terrain depuis vingt ans, ACOKIMA est l’aboutissement d’un processus collaboratif aux multiples passerelles entre recherche académique et société civile, concrétisé jusqu’à présent essentiellement sous la forme de contrats. « La création d’une entreprise donnera une nouvelle envergure à notre méthode, et la possibilité de toucher d’autres marchés », explique Jean-Jacques Girardot, père du concept d’intelligence territoriale et cofondateur de la start up. Et de faire bénéficier le plus grand nombre de l’apport d’une méthode originale, éprouvée de l’Europe jusqu’à l’Amérique du Sud en passant par les pays du Maghreb. Des travaux scientifiquement couronnés en 2011 par la création d’un groupe de recherche international porté par la MSHE et labellisé par le CNRS (cf. en direct n° 241, mars – avril 2012).

Issue de ce contexte, la start up accompagnera la création d’observatoires locaux pour le recueil et l’exploitation de données susceptibles d’aider au développement d’un territoire. La méthode met en relation besoins des habitants, ressources existantes et indicateurs socio-économiques pour une analyse des plus fines et des recommandations sur mesure. Elle se décline à l’échelle d’un État aussi bien que d’un îlot de quartier.

Les notions de coopération et de participation sont inscrites au fer rouge à sa charte, et lui confèrent un statut à part, largement convaincant. « La démarche est fondée sur la co-construction ; elle implique les acteurs du projet à tous les niveaux de décision ou de mise en œuvre, raconte Cyril Masselot, enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication, également créateur de la start up. Nous les aidons à structurer leur propre outil et apportons des grilles de lecture et des clés de compréhension pour l’exploitation des données. » Une formation assortie à l’action, un gage des plus sûrs pour rendre à terme les acteurs totalement autonomes et assurer la pérennité des observatoires.

 

 

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