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La Haute Ecole Arc ouvrira son dixième bachelor en septembre prochain. La physiothérapie, ou kinésithérapie dans sa version française, vient ainsi enrichir le programme de formation du domaine Santé de l’école, jusqu’alors essentiellement axé sur les soins infirmiers. « Cette formation correspond à une vraie attente des étudiants, qui font preuve d’une belle motivation, rapporte Maxim Guinchard, responsable de la nouvelle filière. Les demandes ont été nombreuses pour cette première rentrée, mais l’accès au bachelor est régulé et les vingt-cinq places disponibles ont été attribuées après examen de sélection ».
En Suisse romande, seulement trois sites proposaient cette formation, à Genève, à Lausanne et en Valais. L’ouverture du bachelor à Delémont complète l’offre sur le secteur de l’Arc jurassien suisse, s’étendant le long de la frontière du Jura au canton de Vaud. Elle répond aussi aux attentes des institutions de santé, dont les besoins ont été estimés et validés par une enquête de terrain.
Le bachelor donne de façon classique le droit d’exercer la profession de physiothérapeute en milieu hospitalier, dans un cabinet en libéral, dans une structure de rééducation, un home pour personnes âgées, ou encore en milieu sportif. La recherche scientifique et la pratique fondée sur les preuves font partie intégrante de son programme en trois ans, donnant notamment aux étudiants des clés pour une poursuite d’études éventuelle en master puis en doctorat. Le cursus est bien sûr aussi orienté vers le terrain, incluant des périodes de formation dans des institutions professionnelles et prévoyant la dispense d’enseignements par des praticiens.
Maxim Guinchard est lui-même physiothérapeute de métier, spécialiste des problématiques musculo-squelettiques et du domaine du sport ; il souligne l’importance de mêler enseignement théorique, pratique clinique et recherche : « Le montage de projets de recherche collaborative, favorisant les synergies entre des professionnels de santé d’horizons différents et impliquant les étudiants autour d’une problématique clinique commune, constitue par exemple un atout pour une formation que l’on souhaite ouverte et complète ».
