Université de Franche-Comté

La MSHE, une maison pour les sciences humaines et sociales

Combinant des rôles de service et de recherche, la Maison des sciences de l’homme et de l’environnement Claude Nicolas Ledoux, labellisée par le CNRS, fédère quatorze laboratoires de l’université de Franche-Comté et de l’UTBM autour de projets en sciences humaines et sociales. Devenue incontournable dans le paysage universitaire comtois, la maison commune fête ses dix ans en décembre.

 

 

Scanner sans l’abîmer un ouvrage du XVIIe siècle ou imprimer un plan d’urbanisme sur très grand format, la MSHE sait faire. Comme elle sait dispenser une formation aux outils numériques ou gérer les crédits alloués à un projet scientifique. Fondée, comme les vingt autres Maisons des sciences de l’homme en France, dans le but d’apporter ses services aux chercheurs en sciences humaines et sociales, elle sait aussi faire preuve de disponibilité et de réactivité, donnant tout son sens à l’expression « service de proximité ».

 

À cette mission première s’ajoute la dimension de recherche, que seulement quelques MSH du réseau national français ont choisi d’adopter. La structure comtoise soutient ainsi de nombreux programmes émanant des laboratoires qu’elle fédère, et lance par ailleurs ses propres projets, l’ensemble se structurant en cinq pôles de recherche interdisciplinaires : dynamiques territoriales (Jean-Claude Daumas) ; environnement : ressources et paysages (Jean-Christophe Foltête) ; normes, pratiques et savoirs (Thierry Martin) ; archive, bases, corpus (Virginie Lethier) ; comportements, risques, santé (André Didierjean).

 

 

Plateformes de services 

 

La plateforme de la MSHE met à disposition des scanners non destructifs ou haut débit, des imprimantes grand format, des logiciels spécialisés, des bases de données, des équipements de géopositionnement, de topographie… Des équipements mutualisés, dont il est tiré le plus grand profit grâce aux compétences de spécialistes attitrés.

 

D’un point de vue administratif, la MSHE gère les projets et les budgets qui leur sont associés, facilitant toutes les démarches aux chercheurs. L’accent est également mis sur la communication : documents de promotion, actualisation du site web, relations avec les partenaires et avec la presse, diffusion de la culture scientifique… « Les résultats de recherche font aussi régulièrement l’objet de publications dans la collection « Les cahiers de la MSHE », éditée par les Presses universitaires de Franche-Comté », précise Aline Baverel, chargée de la communication.

 

 

 

La charte des cinq i

Née en 2001, c’est en 2008 que la MSH a accroché la lettre E à son acronyme, lui donnant sa spécificité. La maison bisontine est en effet la seule en France à décliner l’environnement pour identité.

 

Et identité, comme interdisciplinarité, interinstitutionnalité, international et inscription géographique, donnent chacun leur initiale à la charte régissant le fonctionnement de toutes les MSH à vocation de recherche.

 

« Le caractère pluridisciplinaire et la collaboration scientifique entre les laboratoires sont des conditions sine qua non pour que le réseau labellise notre activité de recherche » explique Isabelle Mouret, secrétaire générale de la MSHE. « Par ailleurs, nous renforçons les liens avec les acteurs locaux pour nous inscrire mieux encore dans le territoire. » Le volet international se développe, comme en témoigne le LEA ModeLTER, laboratoire européen de modélisation des paysages et des territoires dans la longue durée dirigé par Laure Nuninger, associant des scientifiques français et slovènes. Autre exemple de cette volonté, le GDRI-INTI, groupe de recherche international en intelligence territoriale mené par Jean-Jacques Girardot, réunit sept équipes provenant, outre de France, d’Espagne, de Belgique, d’Italie et d’Argentine.

 

 

 

STREEM

 

L’influence de l’âge sur les processus de régulation des émotions est encore peu connue, alors que sa connaissance est capitale pour mieux appréhender les problèmes de qualité de vie de la population vieillissante. Son étude est au cœur du projet STREEM mené pour trois ans par le programme EMCO — Émotion(s), cognition, comportement — porté par la MSHE, pour lequel un financement ANR a été obtenu.

 

Elle s’appuie sur des mesures comportementales et physiologiques chez des adultes d’âge et de cultures différents, mis en présence d’émotions diverses : humour, musique, odeurs…, des observations reliées à des variables comme les traits de personnalité et les capacités de contrôle cognitif. Ces données aideront à la mise en place de nouvelles stratégies d’intervention et de prévention dans le domaine de la santé mentale.

 

 

Contact : Sandrine Vieillard

Laboratoire de psychologie

Université de Franche-Comté

Tél. (0033/0) 3 81 66 53 52

 

 

 

Domaines de compétences de la MSHE Claude Nicolas Ledoux

 

 

UTOPIES19

 

Inviter à un retour, telle est la philosophie attachée au projet UTOPIES19, qui se propose de revisiter les premières doctrines et expérimentations socialistes françaises des années 1830 à 1870. Une relecture de cette histoire a récemment été amorcée en vue de lui redonner une juste interprétation, de saisir plus finement les intentions et les réalisations des acteurs. Le programme UTOPIES19 va dans ce sens, et, à la croisée de différentes disciplines comme l’histoire, la philosophie, la sociologie et l’économie, veut faire renaître le débat et le dialogue autour d’idées et de pratiques fondatrices d’un courant majeur de la culture économique et politique moderne.

 

La MSHE est partenaire de ce projet de recherche fondamentale initié pour trois ans, porté par l’école normale supérieure de Lyon, et qui a également obtenu un financement ANR.

 

 

Contact : Vincent Bourdeau

Laboratoire de recherches philosophiques sur les sciences de l’action

Université de Franche-Comté

Tél. (0033/0) 3 81 66 54 57

 

 

 

Contact : Isabelle MouretAline Baverel

MSHE Claude Nicolas Ledoux

Université de Franche-Comté / UTBM / CNRS

Tél. (0033/0) 3 81 66 51 51 / 51 57

 

Retour en haut de page

 

 

retour