Dans l'¶uvre historique antique, certains passages relèvent de l'anecdote ou de la biographie, du mythe, de la géographie et de l'ethnographie, de la politique, genres considérés par l'historien d'aujourd'hui comme annexes ou connexes à son domaine. Quel est leur statut ? Quelle fonction ont ces mises en forme particulières des événements que sont la dramatisation, le recours à l'irrationnel, la propagande ? Comment et à quel moment les prétendues digressions Ÿ interviennent-elles dans la structure interne des ¶uvres qui traitent d'histoire pour en modifier (parfois totalement) la nature ou le sens ?
Et si l'historien est présent et à l'¶uvre dans son texte, quelle est, entre deux extrêmes également impossibles — une pure transcription de la réalité et une fiction rhétorique pure —, la nature de l'histoire qu'il écrit ?
• Organisé par l'ISTA — Institut des sciences et techniques de l'Antiquité —, le colloque réunit trente-deux spécialistes de l'histoire et de la littérature antiques pour reprendre l'examen de ces questions. La synthèse qu'il propose s'adresse aux spécialistes de l'Antiquité, aux chercheurs et aux étudiants en lettres et en sciences humaines, à tous ceux aussi que concerne tel aspect particulier de l'histoire antique, (futurs) ethnologues, sociologues, spécialistes en communication par exemple.
Marie-Rose Guelfucci
ISTA (EA 4011)
Université de Franche-Comté
Tél. 03 81 66 54 53
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