« Le 28 juin 1732, vers le soir, un cavalier entrait à Besançon, par la porte Notre-Dame, au faubourg Tarragnoz. Létroite voûte franchie, il sarrêta devant le porche du corps de garde où des soldats assis causaient et fumaient… ». Ce cavalier était Jean-Jacques Rousseau qui, se lançant dans la carrière musicale, venait à Besançon pour rencontrer François-Esprit Blanchard. Un second voyage de Rousseau aurait eu lieu quelques années plus tard pour le compte de Madame de Warens. Quoiquil en soit, il est aisé de voir que Besançon nétait pas étrangère à Jean-Jacques Rousseau et a joué un rôle non négligeable dans son apprentissage musical.
• Les journées des 14 et 15 mars seront loccasion dune réflexion de fond sur les liens unissant au XVIIIe, par-delà même loeuvre de Rousseau (et néanmoins à partir delle), littérature et musique. La musique est-elle le moment dune réécriture de lâge dor ? Le débat entre mélodie et harmonie se suffit-il à lui-même ? Ne nourrit-il pas des visées plus politiques ? Quel est le rôle de lerrance dans le développement du goût musical ?
• Ces journées, organisées par léquipe Poétique des genres et spiritualité de luniversité de Franche-Comté, se situent dans le prolongement du colloque à Genève sur La Nouvelle Héloïse. Elles réuniront des chercheurs, spécialistes de Jean-Jacques Rousseau, universitaires, philosophes, musicologues… suisses, belges et français. Elles auront lieu à Besançon à lUFR Lettres et au Kursaal.
François Jacob
Equipe Poétique des genres et spiritualité
Université de Franche-Comté
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