Chez Former, les solutions d'amélioration ont été classées selon trois axes : – les actions immédiates qui n'entraînent pas, ou peu, d'investissement et dont la nécessité est une évidence : par exemple, la régulation de chauffage, qui en passant de 24 à 21°C dans un atelier de finition, engendre une économie immédiate de près de 30 000 F. L'examen minutieux des contrats de fourniture d'énergie révèle souvent des possibilités de révision à la baisse. La chasse aux fuites d'air comprimé doit aussi être menée : elles représentent jusqu'à 30 % de la consommation. De même, la pression du réseau doit être réglée à sa valeur la plus faible possible : une augmentation de pression de 7 à 8 bars engendre une surconsommation de 22 %. – les actions urgentes dont le temps de retour peut être conditionné par la mise en oeuvre rapide d'une solution technique : par exemple, compensation d'énergie réactive ou commande de l'éclairage par des interrupteurs crépusculaires qui tiennent compte du seuil de luminosité naturelle, ou récupération d'eau chaude issue du refroidissement d'un four de traitement thermique pour l'alimentation de machines à laver, ce qui représente une économie globale de 175 KF. – les actions concernant le moyen terme et pour lesquelles des études technico-économiques détaillées peuvent être engagées : par exemple, l'isolation de parois, le remplacement de chauffage, l'installation d'une cogénération, la récupération de chaleur sur l'air extrait d'un atelier de traitement thermique ou encore le remplacement de transformateurs électriques. Un tel équipement, même lorsqu'il fonctionne à vide, génère des pertes fer et joules. A Delle, l'un des sites de Former, les pertes des trois transformateurs du poste de livraison représentaient un coût annuel de 60 000 à 80 000 F.