Université de Franche-Comté

Bloquer le processus de contamination de la malaria

Une protéine du système olfactif des moustiques a été identifiée comme particulièrement compétente pour détecter la sueur humaine, un processus à l’origine des piqûres indésirables. Cette découverte, à laquelle des chercheurs du laboratoire de physiologie animale de l’université de Neuchâtel ont participé, apporte une contribution capitale dans la lutte contre la malaria engagée au sein du consortium de l’Union européenne ENAROMaTIC(ı) depuis janvier 2009.

 

L’objectif sera d’empêcher la fabrication de la protéine incriminée pour court-circuiter la mise en relation protéine / sueur, activant les neurones du système nerveux central du moustique, et déclenchant l’acte de piqûre.

 

La protéine, parmi les dizaines présentes sur les antennes des moustiques — l’organe principal de leur odorat —, a été clonée in vitro par les chercheurs au sein du consortium ENAROMaTIC. C’est ainsi que le messager du gène détenteur du code pour élaborer la protéine a pu être bloqué par les chercheurs neuchâtelois. La fabrication de la protéine ainsi neutralisée, le signal neurophysiologique exhortant l’insecte à la piqûre est mis hors ligne.

 

Un aspect important des travaux de recherche s’oriente vers la mise au point de molécules susceptibles de bloquer la perception de l’homme par le moustique. Des pistes sérieuses pour tenter d’éradiquer la malaria, responsable de la mort de plus d’un million d’enfants chaque année dans les pays en voie de développement.

 

(ı) European Network for Advanced Research on Olfaction for Malaria Transmitting Insect Control

 

 

Contact : Patrick Guérin

Laboratoire de physiologie animale

Université de Neuchâtel

Tél. (0041/0) 32 718 30 66

http://www.enaromatic.org/

 

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