Université de Franche-Comté

[Nomination]

Tristan Maillard met le cap sur l’avenir de la Haute Ecole Arc

« Établir un pont entre les avancées de la science et les pratiques professionnelles » : c’est avec une image très parlante que, cent jours après sa nomination à la tête de la Haute Ecole Arc, Tristan Maillard résume la vocation de l’école et de manière générale des hautes écoles spécialisées en Suisse.

« Notre mission est d’amener le savoir dans la société, d’en faire bénéficier ses différents acteurs.­ » Tristan Maillard évoque le tissu économique régional et ses nombreuses PME, qui se distinguent par leur créativité. « En les accompagnant dans une démarche d’innovation fondée sur la recherche, nous les aidons à conserver leur avance technologique et à se démarquer par rapport à la concurrence. » Les compétences et savoirs mis au service de cet objectif concernent aussi les structures collectives, administrations cantonales, associations d’intérêt public, organismes de soins, entités culturelles…, tout ce qui fait société.

Cet état d’esprit se répercute dans la formation des étudiants, chez qui sont soulignées une flexibilité et une adaptabilité bienvenues dans la vie professionnelle.

Différentes mesures vont par ailleurs être prises à la HE-Arc pour aller toujours plus dans le sens de la professionnalisation, une dimension si importante en Suisse. « Les jeunes qui se préparent à un métier par la voie de l’apprentissage peuvent poursuivre de la même manière leur cursus. Une fois titulaires d’une maturité professionnelle, et toujours par le biais de l’apprentissage, ils peuvent préparer à la HE-Arc un bachelor, l’équivalent de la licence, et un diplôme d’ingénieur. » Le bachelor est peu à peu porté à quatre ans d’études au lieu de trois pour les personnes en emploi, afin de leur permettre de continuer leurs études en conservant leur poste. « C’est déjà le cas dans le domaine Gestion et ce dispositif s’étend maintenant au domaine Ingénierie. »

Autre innovation : les jeunes qui ont obtenu une maturité gymnasiale, équivalant au bac général en France, peuvent désormais suivre une voie plus rapide vers la professionnalisation, grâce au bachelor intégrant la pratique­ (PiBS) qui leur donne la possibilité de bénéficier de stages en entreprise tout au long de leur cursus.

Pour préparer l’avenir des étudiants comme pour accompagner celui de tous les acteurs de la société, la question essentielle à avoir à l’esprit se résume en quelques mots : « De quoi aura-t-on besoin demain ? » De la durabilité des processus industriels à mettre en œuvre à la performance d’un système de soins à repenser, pour le nouveau directeur, répondre aux enjeux passe par la digitalisation, l’efficience énergétique et des concepts de gestion adaptés.

« Pour remporter les défis qui se posent, la collaboration est essentielle, à plusieurs niveaux : entre les différentes expertises présentes au sein de l’école, qui peuvent se combiner pour élargir la gamme des offres de formation et de service, entre les établissements, dont les domaines d’action et de compétences sont complémentaires, enfin avec les acteurs économiques et politiques. Il est nécessaire de travailler avec tous les partenaires qui composent l’écosystème régional. »

Physicien de formation, Tristan Maillard a consacré quinze ans de sa carrière au management des sciences, au croisement de la recherche, de l’innovation et de la formation, d’abord au Fonds national suisse (FNS), puis à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
À 47 ans, il a pris la direction de la Haute Ecole Arc le 15 janvier 2025 à la suite de Brigitte Bachelard, qui en a assuré la construction et l’a dirigée pendant vingt ans.

Contact(s) :
Haute Ecole Arc
Direction
Tristan Maillard
Tel : +41 (0)32 930 11 11
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