Plus d’ouverture, plus d’échanges, plus d’humanité, c’est de la valeur ajoutée qu’offre la Fédération de masters Environnement, homme, territoire. Un montage franco-suisse dont la pertinence séduit étudiants et enseignants de part et d’autre de la frontière, autour de la vaste question de l’environnement.
Ils sont cinq pour l’instant à participer à cette aventure collégiale. La Fédération de masters franco-suisses comprend le master ACTE (Archéologie, cultures, territoires, environnement) des universités de Bourgogne et de Franche-Comté, développé en partenariat avec les universités de Neuchâtel et de Fribourg ; le master Biogéosciences (Biologie et géologie), conjoint à l’université de Lausanne et à l’université de Neuchâtel ; le master ECoS (Écosystèmes, contaminants, santé) de l’université de Franche-Comté ; le master ECOMONT (Écologie des milieux de montagne) de l’université de Savoie ; le master GERIS (Gestion des risques infectieux et sanitaires) de l’université de Franche-Comté.
Dans le respect de l’identité propre à chacun, la Fédération de masters propose un bagage commun de connaissances sur le thème Environnement, homme, territoire permettant aux étudiants de se placer dans un contexte large, dépassant la spécialité de leur cursus. Les interactions sont telles que l’intérêt est évident de faire se rencontrer les futurs experts de ces questions, et de leur insuffler une culture collective.
« À partir de ce socle de base, amener l’étudiant à découvrir de nouveaux horizons et à discuter de méthodes de travail différentes des siennes témoigne d’un état d’esprit tourné vers l’ouverture », raconte Boris Vannière, chercheur CNRS au laboratoire Chrono-environnement et responsable de la fédération.
Cours transversaux, appuis de laboratoires de recherche connexes, les interférences entre masters se multiplient au cours de l’année universitaire et trouvent leur point d’orgue dans l’organisation d’événements dédiés à Frasne, commune du Doubs choisie pour sa localisation géographique « stratégique », ses capacités d’accueil adaptées et un site naturel privilégié. La Semaine de la fédération y a réuni pour la première fois à l’automne une quarantaine d’étudiants autour de sessions de travaux pratiques où il était question de l’analyse de tourbières, des conditions environnementales favorables au développement de la pneumopathie du poumon du fermier ou encore des conséquences de l’usage des terres par le passé sur les caractéristiques des sols et la biodiversité actuelle.
Les Journées des grands Témoins prendront le relais du 14 au 16 janvier. Elles mettent en scène des chercheurs confirmés, invités à dispenser leur savoir dans une optique transdisciplinaire auprès d’étudiants amenés, eux, à présenter le sujet de leur futur stage à l’assemblée. Aurore Niechajowicz assure la coordination de la fédération et explique que « c’est pour eux une façon de mettre à l’épreuve leur projet et de le valider avant d’aborder une expérience professionnelle déterminante ».
La Fédération de masters franco-suisses est une initiative proposée et pilotée par le laboratoire Chrono-environnement de l’université de Franche-Comté ; elle est financièrement soutenue par la Région Franche-Comté dans le cadre du réseau franco-suisse Environnement, homme, territoire.
Contact : Boris Vannière – Aurore Niechajowicz
Laboratoire Chrono-environnement
Université de Franche-Comté / CNRS
Tél. (0033/0) 3 81 66 63 95 / (0033/0) 7 60 86 61 79
http://masterseht.univ-fcomte.fr