IMAPPI et ROBOTEX, lauréats des « équipements d’excellence »

IMAPPI et ROBOTEX, le premier porté par le PRES, le second par le CNRS au niveau national, sont les deux projets retenus au titre des « Équipements d’excellence », représentant l’un des volets du programme national d’attribution de crédits intitulé « Investissements d’avenir ». IMAPPI se voit doté de 7,3 millions d’euros. Il implique plusieurs structures bourguignonnes, ainsi que l’Institut comtois UTINAM, autour d’un projet d’imagerie médicale associant dans un même équipement les technologies de résonance magnétique (IRM) et de tomographie de positrons (TEP). L’outil développé permettra d’améliorer notablement la qualité de l’imagerie médicale dans le dépistage de certaines pathologies comme les cancers du sein ou du cerveau, de minimiser les risques liés aux rayonnements, et de mettre au point de nouveaux médicaments.

10,5 millions d’euros sont attribués à ROBOTEX pour la mise en réseau de quinze laboratoires, parmi lesquels figure FEMTO-ST. Objectif : structurer les différents secteurs de la robotique. Un réseau unique au monde, à la fois attractif pour les acteurs internationaux de la robotique, et propice à une plus grande compétitivité des PME françaises. Un enjeu important au niveau des applications, dans les domaines de la santé et de l’aide à la personne notamment. Dans le cadre de ROBOTEX, FEMTO-ST est porteur d’une plateforme de nanorobotique, qui vise à étudier la manipulation et l’assemblage d’objets de dimensions toujours plus petites, comprises entre 10 micromètres et 100 nanomètres. Ces travaux déboucheront sur des systèmes robotiques qui contribueront en particulier à l’émergence de futurs produits intégrant des nanotechnologies.

Lors de cette première vague de l’appel à projet « Équipements d’excellence », 52 dossiers ont été sélectionnés sur 336, pour une dotation globale de 340 millions d’euros, répartis de la manière suivante : 24 projets de 1 à 5 M€, 16 projets de 5 à 10 M€, 12 projets de plus de 10 M€. L’ensemble des domaines de recherche est représenté : sciences informatiques, 10 % ; sciences humaines et sociales, 10 % ; sciences de l’environnement, 15 % ; énergie, 17 % ; nanotechnologies, 19 % ; biologie-santé, 29 %.