L’ingénieur, 100 % technicien ?
Dans un monde en perpétuel mouvement, où les synergies se créent entre les entreprises et à la croisée de différents domaines, où les interactions se nouent et se dénouent d’un bout à l’autre de la planète, cela ne suffit pas. L’ingénieur du XXIe siècle doit disposer de connaissances et de compétences qui lui permettent d’agir dans ce contexte incertain. Pour l’aider à comprendre son environnement, qu’il soit matériel ou humain, local ou éloigné, et à mesurer les conséquences possibles de son action à court et à long termes, les sciences humaines, économiques et sociales (SHES) ont un rôle capital à jouer dans la formation de l’ingénieur. Management, droit, communication, art, sociologie…, cet ouvrage collectif explore, cas concrets et exemples à l’appui, comment les compétences de l’ingénieur s’enrichissent des apports des SHES, et à quel point il est indispensable d’inscrire ces dernières aux programmes d’enseignement des futurs ingénieurs. Il regroupe les contributions de plusieurs enseignants et enseignants-chercheurs des écoles d’ingénieurs de l’Est de la France, réunis au sein de l’association Réseau Ingenium, qui régulièrement échangent sur ces questions.
Gartiser N., Audran J., Des sciences humaines, économiques et sociales (SHES) pour les ingénieurs ? La preuve par l’exemple, Pôle éditorial de l’UTBM, 2016