Avant 1914, Besançon n’est pas uniquement une cité horlogère émaillée de petits ateliers d’assemblage de montres. La ville accueille alors aussi de grands établissements, non seulement d’horlogerie, mais encore de bonneterie, de papeterie, de fabrication automobile et de soierie artificielle. C’est dans ce contexte que se développe un syndicalisme ouvrier original, nourri par la Suisse tant dans l’apport de ses pratiques que de ses militants, qui servira de base à une vigoureuse université populaire.
Jean Charles, enseignant en histoire pendant trente années à l’université de Franche-Comté, est spécialiste du syndicalisme. Il signe ici une réédition de son ouvrage paru en 1962 et depuis longtemps épuisé. Le texte d’origine, s’appuyant sur les archives de l’Union départementale de la CGT du Doubs de l’époque, s’enrichit dans cette nouvelle édition de travaux de recherche menés depuis sur le sujet.
Documenté et inscrit dans une vision historique globale, rédigé dans un style accessible à tous, ce livre intéressera tout autant le public bisontin que les acteurs économiques, les historiens ou les sociologues, curieux de découvrir cette période courte mais particulièrement marquante de l’histoire sociale de la ville. Besançon ouvrier est paru aux Presses universitaires de Franche-Comté.
Grève des papetiers de Besançon en avril – mai 1907 : distribution des vivres pour les soupes communistes
Contact : Murielle Faudot
Presses universitaires de Franche-Comté
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