Université de Franche-Comté

Madeleine Lafaurie, entre journalisme et culture d’entreprise

Décédée le 12 septembre dernier à l’âge de soixante et onze ans, Madeleine Lafaurie avait fondé en direct en 1987. Elle possédait une forte culture d’entreprise et un grand professionnalisme journalistique, des qualités qu’elle a mises au service du journal pendant plus de quinze ans.

 

« L’université ne peut pas vivre sans lien avec le monde économique ». Ce credo affirmé par Jean-François Robert, alors président de l’université de Franche-Comté, amène au concept d’une publication pour promouvoir le savoir-faire de l’université. La rédaction en sera assurée par Madeleine Lafaurie, le graphisme par Catherine Zask, sous la coordination de René Didi, directeur de la communication à l’université. « Madeleine Lafaurie s’investissait entièrement dans sa tâche, raconte Catherine Zask. C’est son exigence avec elle-même et avec les autres qui a fait du journal ce qu’il est devenu ». en direct est alors une formule totalement inédite dans le milieu universitaire français. « Madeleine Lafaurie cherchait les sujets, choisissait les thématiques de recherche… », raconte Jean-François Robert. « Elle se documentait de façon extrêmement précise, ajoute René Didi. Elle utilisait des phrases compréhensibles par tous sans pour autant négliger la rigueur scientifique du texte ».

 

Issue d’une famille engagée dans la vie économique, sociale et politique régionale, Madeleine Lafaurie avait la passion de l’entreprise. « Participer au rapprochement de l’université et de l’entreprise était pour elle une très belle aventure. Elle était la bonne personne pour monter en direct, selon les mots de René Didi. Pugnace, elle ne renonçait pas devant une difficulté, voulait y arriver et relançait tout le monde s’il le fallait… »

 

De ces années passées à côtoyer les acteurs du monde de la recherche, Madeleine Lafaurie édite, en 2002, un recueil (1) consacré aux sciences du vivant, avec le temps pour fil conducteur. Un ouvrage emblématique de la recherche et du savoir-faire francs-comtois, que Madeleine Lafaurie aura aussi, comme le conclut Jean-François Robert, « marqué de sa personnalité ».

 

(1) Le Temps du vivant – Presses universitaires franc-comtoises – 2002.

 

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