Bernard Cretin vient d’être nommé directeur de l’École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques.
Ce professeur des universités, qui a fait toute sa carrière de recherche au LPMO — Laboratoire de physique et de métrologie des oscillateurs —, puis à l’Institut FEMTO-ST, est un spécialiste de l’instrumentation et plus particulièrement des microscopies à champ proche. Il connaît bien l’ENSMM pour y avoir enseigné depuis 1987.
Pour le développement futur de l’école, il entend travailler sur plusieurs axes. D’abord l’inscrire résolument dans son environnement, en synergie avec la construction de Temis Sciences, qui consacre l’école comme l’un des chaînons du continuum allant des étudiants à la recherche et au transfert de technologie. À ce titre, l’école a dès à présent renforcé le soutien à FEMTO-ST. Ensuite, il désire harmoniser les liens avec l’université, par exemple en actualisant des enseignements et en cohabilitant des masters. Ceci pourrait également constituer un élément de la construction du PRES — Pôle de recherche et d’enseignement supérieur — Bourgogne – Franche-Comté. Il est d’ailleurs envisagé de créer un polytechnicum des écoles d’ingénieurs des deux régions. De nouveaux liens seront tissés avec l’environnement économique régional et national en partenariat avec les anciens élèves, mais aussi avec l’Institut Pierre Vernier et le Pôle des Microtechniques. Au-delà, Bernard Cretin souhaite renforcer l’ouverture internationale.
En parallèle avec ces axes, de douces évolutions seront menées en interne. La première est l’augmentation de la part d’enseignement dévolue aux microtechniques, pour répondre aux besoins exprimés par le monde socio-économique. D’autres filières vont aussi émerger ou se développer, notamment dans le domaine de l’environnement : produire plus écologique mais aussi améliorer le recyclage ou la dépense d’énergie.
Bernard Cretin a cinq ans pour mettre en place ce programme.