L'ENSMM − École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques − s'est engagée depuis la rentrée universitaire 2004 dans une réforme des enseignements dont l'objectif est clair : s'ouvrir à l'international.
• La première mesure mise en place a été la semestrialisation. En se calquant sur un standard répandu dans le monde, la mobilité des élèves-ingénieurs se trouve facilitée. Si actuellement 70 % des étudiants de l'ENSMM partent à l'étranger pour un stage ou pour une formation académique*, l'objectif est à terme que chaque étudiant ait une expérience à l'international.
Davantage de langues, ensuite : tout en renforçant l'apprentissage de l'anglais (avec des obligations de résultats au TOEIC − Test Of English for International Communication), une deuxième langue est rendue obligatoire (ce peut être du russe, de l'allemand, de l'espagnol ou du japonais). Ces cours sont mis en place avec l'aide du CLA − Centre de linguistique appliquée.
Enfin, des sciences humaines et sociales introduites dans les programmes : formation à l'économie, à la finance, aux techniques de communication, au management des équipes et des hommes… En effet, la prise en compte des métiers d'ingénieur se traduit par de nouvelles évolutions des disciplines enseignées, sous la forme soit de cours, soit de séminaires.
• Mise en place à la rentrée, cette réforme n'a pas encore été évaluée. Mais il y a fort à parier que l'ENSMM puisse ainsi se maintenir à la 3e place des ENSI en terme d'effectif.
* Actuellement, des conventions rendent possible l'obtention de doubles diplômes, avec la Fachhochschule Karlsruhe, l'Institut polytechnique de Turin et prochainement l'université polytechnique de Barcelone. De plus, les industriels et étudiants étrangers sont plus aisément accueillis dans les murs de l'ENSMM.
Nicolas Bodin
Directeur des Études
École nationale supérieure de mécanique
et des microtechniques
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