PyeongChang 2018 - Paris 2024…
D’une Olympiade à l’autre, les liens se renforcent entre la Corée du Sud et la France, et plus précisément l’université de Franche-Comté et son laboratoire de recherche C3S.
Enseignant-chercheur en sociologie et spécialiste de la question olympique, Éric Monnin est intervenu à diverses reprises sur le sol coréen lors des derniers JO d’hiver, une collaboration favorisant encore un partenariat établi de longue date.
C’est dans ce contexte que Seon Yu, fonctionnaire du ministère de la Culture, du sport et du tourisme coréen, vient d’effectuer un stage de six mois à Besançon, dans le but d’étudier les méthodes françaises de soutien aux grands événements sportifs.
« L’implication de l’État dans le sport en France, qui se traduit par la création de délégations sportives locales, n’existe pas dans notre pays », raconte Seon Yu. La Coréenne multiplie les prises de contacts avec les instances nationales, effectue des recherches à la bibliothèque, et parallèlement peaufine son français au CLA. Réputé dans le monde entier pour la qualité de ses formations, le Centre de linguistique appliquée est l’autre argument retenu par le gouvernement coréen pour placer Besançon en tête de ses choix pour cette étude à la française. En marge de son travail, Seon Yu est reconnaissante pour l’accueil qui lui a été réservé à l’université, et plus généralement en Franche-Comté, dont elle ne manque pas de vanter les beaux paysages… et la qualité des fromages.
La visite de Seon Yu intervient au moment où l’université reçoit le label Génération 2024, décerné pour trois ans par le gouvernement français. L’université répond aux critères énoncés dans le cahier des charges et dispose du potentiel pour répondre aux objectifs fixés : développement des liens avec l’environnement associatif sportif, participation à la recherche et aux manifestations promotionnelles olympiques et paralympiques, accompagnement ou accueil des sportifs de haut niveau, accès aux équipements sportifs de l’établissement pour les associations et entreprises locales. La récente nomination d’Éric Monnin comme vice-président de l’université de Franche-Comté délégué à l’olympisme, une innovation dans le monde académique, fait écho à cette labellisation et souligne l’engagement de l’établissement dans une démarche sportive de haut niveau.
Voir aussi l’article du Figaro.fr Éric Monnin, infatigable porteur de flamme