Université de Franche-Comté

Le football ou la mondialisation dans tous ses paradoxes

Des pieds, un terrain, un objet, des blousons pour signaler les buts et c'est parti. Tout le monde peut jouer au football et tout le monde, peu ou prou, y joue. Du Groenland à l'Afrique du Sud, d'Ushuaïa à l'Oural, le foot n'est pas toujours le sport national n° 1, mais il est là. La Coupe du monde qui se déroule actuellement serait le deuxième événement mondial après les Jeux olympiques. En même temps qu'il déchaîne les passions, le foot révèle nos sociétés. On peut y lire la mondialisation et ses paradoxes.

 

Nombreux sont les chercheurs à Besançon et Neuchâtel qui s'emparent du sujet pour y traquer, révéler des phénomènes sociaux. L'histoire du monde est écrite dans l'histoire du foot. Les équipes constituent des instantanés d'une société.

 

Géographes, historiens, spécialistes du droit, sociologues s'intéressent à cet « objet » foot, que ce soit au laboratoire des Sciences historiques, à ThéMA — Théoriser et modéliser pour aménager — de l'université de Franche-Comté, au CIES — Centre international d'étude du sport — de l'université de Neuchâtel, ou ensemble.

 

 

  

 

 

SOMMAIRE

 

 

Introduction 

 

Une dette qui peut s'étendre à tout le continent

 

L'Afrique, terre de ressources naturelles

 

Persistance des réseaux coloniaux

 

Le footballeur africain comme travailleur immigré

 

Concentration régionale

 

Si le foot est mondialisé, où se retrouvent les identités ?

 

Pour en savoir plus

 

 

  

 

 

Première universelle, donc, la Coupe du monde a lieu en Afrique. Quoique pas vraiment non plus, l'Afrique du Sud tenant une place si particulière dans le continent. Malgré tout, le symbole fonctionne et c'est bien ce que souhaitait la FIFA en s'engageant à organiser une coupe sur le continent noir.

 

La route a été longue, depuis la Coupe du monde de 1966 qui réservait une place pour l'Océanie, l'Asie et l'Afrique réunies, jusqu'en 2010. Elle a été en partie tracée par un président de la FIFA, João Havelange, homme d'affaires brésilien et francophone, qui a pris appui sur les pays africains pour se faire élire. Il a tenu son discours tiers-mondiste dès son élection face à Stanley Rous, clairement proapartheid sportif — auteur d'un célèbre « apprenez d'abord à jouer, on verra après » adressé aux Africains —, et tout au long de sa présidence (jusqu'en 1998). En 1990, finalement cinq places étaient réservées aux nations africaines.

 

C'est en 2004 que l'Afrique du Sud a été choisie, alors qu'elle était en lice avec la Libye (difficilement acceptable), la Tunisie et le Maroc. Le Maroc aurait pu être un choix économico-footballistique pertinent tant il est plus proche du cœur du foot qu'est l'Europe. En fait, il faut chercher ailleurs les raisons qui ont présidé à ce dévolu.

 

En 1951, la South African Soccer Federation est née de l'union de trois fédérations rejetant l'apartheid. Elle se positionne en adversaire de la South African Football Association, blanche, et milite pour être intégrée à sa place à la FIFA, comme représentante du football sud africain. « Les dirigeants de la FIFA firent preuve d'une grande frilosité avant d'afficher une complicité coupable avec l'apartheid sportif quand Stanley Rous refusa, malgré les injonctions africaines, de radier définitivement la SAFA après sa suspension au congrès de Tokyo en 1964 » écrit Paul Dietschy dans son livre Histoire du football. D'une certaine façon, c'est donc pour résorber une dette et tenter de faire amende honorable, que la FIFA a fait le choix de l'Afrique du Sud.

 

 

Joao Havelange

 

João Havelange

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Une dette qui peut s'étendre à tout le continent

Le football est introduit en Afrique par les colons, britanniques d'abord. Et dans leurs colonies, il se répand rapidement. Dans les autres, il reste l'apanage des Blancs jusque dans les années 1930. Progressivement, néanmoins, les missionnaires y voient un moyen de conversion des populations — bien que les autorités militaires aient émis quelques doutes sur leurs capacités à comprendre les règles. Contrairement au rugby, le foot se joue sans contacts physiques violents, il nécessite peu de moyens, seulement onze joueurs, et, comme lui, il illustre des valeurs nobles : esprit d'union, moralisation, discipline, santé. Par là, le foot fait des émules, il se popularise, des équipes africaines se créent, des stades se construisent… Malgré tout, les couleurs ne se mélangent pas, ou peu. Et au moment des indépendances, ce sont plutôt des couleurs nationalistes que prend le football africain. Dans de nombreux pays, il est en effet utilisé pour asseoir une identité, cristalliser les identités nationales. Dans les stades s'expriment les revendications d'une société et parfois sa violence — bombes du FLN en 1957, par exemple. Cette même année, au Congo belge, une émeute éclate lors d'un match entre la sélection officielle du Congo belge et l'Union Saint-Gilloise de Bruxelles. Certains y voient une répétition des émeutes de 1959 qui aboutissent à l'indépendance du pays en 1960. En 1958, le FLN algérien organise une tournée de quatre ans d'une équipe constituée de joueurs faisant carrière dans le championnat français et ayant quitté clandestinement leurs clubs.

 

 

 Délégation de l'équipe du FLN à la Baie d'Ha Long en novembre 1959

Baie d'Ha Long, novembre 1959. La délégation de l'équipe du FLN

 

 

Plus tard, toujours dans l'idée de la construction d'une identité, tous les leaders dictateurs s'intéressent au football. Mobutu, en République démocratique du Congo, Sékou Touré en Guinée et bien d'autres surfent sur le foot, en finançant les équipes et en étant présents aux matchs, pour inventer leur état-nation et renforcer l'unité de pays fragiles. Mais, en même temps ou en corollaire du fait qu'il s'appuie sur les identités territoriales, qu'il les renforce, le football génère sa part de violence, et particulièrement en Afrique. Quand l'Égypte et l'Algérie — ces deux pays luttant pour leur influence dans l'Afrique du Nord — s'affrontent en Coupe d'Afrique, les cars des joueurs visiteurs se font « caillasser ». Joueurs sans eau courante, sorcellerie, forces de l'ordre débonnaires se laissant déborder… tout est bon. À tel point qu'il est difficile, pour une équipe en déplacement, de gagner un match.

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L'observatoire des Footballeurs professionnels

 

Créé sous l'égide de l'université de Franche-Comté (laboratoire ThéMA), du Centre international d'étude du sport (CIES) de l'université de Neuchâtel et de l'Institut des sciences du sport et de l'éducation physique de l'université de Lausanne, l'observatoire des Footballeurs professionnels recense de façon exhaustive des données géographiques et démographiques sur les footballeurs officiant dans les ligues de trente pays européens.

 

Les traitements statistiques qui en émanent sont élaborés dans deux rapports annuels très prisés par les ligues et les clubs désireux d'améliorer leurs politiques de recrutement. Véritable outil d'analyse a posteriori des performances des clubs en fonction des politiques de formation ou de transfert des joueurs, il permet de répondre à des questions telles que : vaut-il mieux former en interne ses joueurs et les garder le plus longtemps possible ? Un turn-over rapide est-il préférable ou préjudiciable ? Quels sont les marchés qui se développent le plus ?

 

Cet observatoire en ligne (www.eurofootplayers.org) produit également chaque année une étude du marché du travail européen des footballeurs. Pour la Coupe du monde, il a produit ses propres pronostics, statistiques ceux-là. Les favoris ? Les Anglais et les Espagnols.

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L'Afrique, terre de ressources naturelle

À l'instar des minerais ou de toute autre ressource naturelle, le football africain, qui s'intensifie de plus en plus dans les années 1950, est caractéristique de toute la relation du continent à la vieille Europe.

 

Pour leur développement, les pays et structures footballistiques, tout en favorisant une logique endogène, font appel, à partir des années 1960, aux compétences européennes, et notamment de l'Europe de l'Est. Entraîneurs, mais aussi ingénieurs pour la construction des stades, entamèrent une coopération avec l'Afrique. La Chine n'est pas en reste « (…) le continent noir devint, à partir du début des années 1980, un espace où la Chine expérimenta son ouverture au monde ». Mais en parallèle, le football européen commence à regarder du côté de l'Afrique pour chercher ses joueurs. Lorsqu'ils appartenaient aux anciennes colonies, une perméabilité s'était installée et l'Afrique pourvoyait en joueurs la France ou la Belgique. L'indépendance change la donne, surtout qu'en 1955, en France, le recrutement de joueurs étrangers est interdit, et ce jusqu'en 1966 (où deux joueurs seront autorisés). Il n'a de cesse depuis d'augmenter, jusqu'au fameux arrêt Bosman (1995) qui fixe la libre circulation des joueurs au sein de la Communauté européenne.

 

Comme l'écrit Paul Dietschy, il existe deux visages à l'Afrique du foot : celui du continent « (…) peu regardant, en particulier au sud du Sahara, sur les règlements et bien souvent informel » et celui « des élites professionnelles, des migrants « balle au pied » ou des enfants d'émigrés économiques [qui] formerait progressivement la quasi-totalité des effectifs des sélections nationales africaines, tout en jouant pour les clubs du Vieux Continent ». Cette internationalisation engendre de nombreux bouleversements dans la planète football. Les géographes Raffaele Poli du CIES et Loïc Ravenel du laboratoire ThéMA, les étudient sous l'angle des migrations des footballeurs, des marchés associés et des appartenances identitaires que se créent les supporters. Ensemble, ils ont collecté des données démographiques, les trajectoires de carrières des joueurs des cinq meilleures ligues européennes et les principales caractéristiques (âge, taille, club, formation…) des joueurs des championnats de premier niveau de compétition de trente-six pays de l'UEFA.

 

Compilées et traitées statistiquement au sein d'un observatoire (l'observatoire des Footballeurs professionnels), ces données leur permettent de comprendre le fonctionnement et les enjeux du marché des footballeurs, entre stratégie des clubs, réseaux opérants de transfert et efficacité économique. Dans un livre synthétique intitulé Le marché des footballeurs, réseaux et circuits dans l'économie globale, Raffaele Poli analyse entre autres comment l'Afrique sert de réservoir de footballeurs de qualité. Dans cette étude, est considéré comme joueur expatrié un footballeur qui a été recruté dans un pays étranger pour jouer au football indépendamment de sa nationalité sportive.

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Persistance des réseaux coloniaux

Lorsqu'on se penche sur les réseaux existants, on se rend compte de la forte prégnance des circuits coloniaux. Les relations en place dans l'ancien monde continuent à fonctionner et à être activées, même si on observe une dissolution très lente depuis l'arrêt Bosman. Ainsi, dans les ligues italiennes et espagnoles, respectivement 50 et 60 % des expatriés viennent d'Amérique latine, alors qu'ils ne dépassent pas 20 % en Allemagne et 10 % en Angleterre. La spatialisation des flux et des échanges est très forte et contredit le mythe d'un monde « sans frontière » véhiculé par le concept de mondialisation. Ceci s'explique par l'importance des liens interpersonnels, des cultures dans les stratégies de recrutement et de repérage. L'organisation de cette activité, de plus en plus sous dépendance des agents de joueurs, est hautement une question de contacts directs, de réseaux qui s'appuient souvent sur les histoires personnelles ou professionnelles des agents. En ce qui concerne l'Afrique, les suivis de carrières des joueurs montrent que leur « valeur marchande » n'augmente qu'à partir du moment où ils entament une carrière en Europe. Ils sont souvent transférés à un prix très concurrentiel de l'Afrique vers l'Europe, en partie à cause de l'indigence des structures locales de formation. Les grandes agences influentes de placement n'opèrent que très peu sur le continent noir. Par contre, quantité d'anciens joueurs, d'entraîneurs, de responsables de clubs et d'agents officient comme intermédiaires et bénéficient d'importants relais locaux. Ceux-ci repèrent pour eux les joueurs prometteurs et organisent des compétitions pour les évaluer auprès des agents. S'ensuit, pour les élus, un parcours dans les clubs européens, avec parfois une augmentation de leur valeur au fur et à mesure des transferts.

 

Sur les vingt-cinq joueurs d'Afrique subsaharienne évoluant en premier league (Angleterre), la plus prestigieuse et la plus riche, un seul est venu directement depuis son pays d'origine. Dans tous les autres cas, les joueurs ont transité une ou plusieurs fois, formés dans des clubs pour être rachetés ensuite. La valeur des transferts peut être multipliée par cent du premier contrat au dernier. La France joue dans ce processus un rôle de plate-forme, comme terre d'accueil et de formation, mais aussi comme tremplin vers les championnats plus prestigieux.

 

 

Carte des pays d'origine des joueurs de football expatriés en tant que mineurs (octobre 2009)

 

Pays d'origine des joueurs expatriés en tant que mineurs (octobre 2009).

Source : observatoire des Footballeurs professionnels

 

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Le footballeur africain comme travailleur immigré

Ce mécanisme conforte l'idée de la présence des anciens circuits coloniaux. Corrélé avec d'autres analyses, il montre aussi que les joueurs africains font l'objet d'une spéculation plus importante que les joueurs de toute autre origine. Arrivant jeunes dans le circuit européen, 15 % réussissent une carrière ascendante, tandis que 58 % finissent dans des clubs moins performants que leurs clubs d'arrivée (pour une moyenne, toute origine confondue, de 9,4 % et 56,2 %). Cette spéculation profite aux dirigeants des clubs et aux agents de joueurs, qui font des bénéfices importants à chaque transfert. Le footballeur africain, moins bien informé, sous la coupe d'agents qui souvent s'occupent de leurs papiers et des autorisations nécessaires, se retrouve avec une marge d'action limitée quand il arrive en Europe. La règle, plutôt que l'exception, se résume souvent à une exploitation (paie moins importante à valeur sportive égale, parcours de carrière moins prestigieux…). 

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La nationalité sportive

 

Il n'y a pas de concordance exacte entre la nationalité d'un joueur et sa nationalité sportive. Cette dernière est décidée par la première sélection dans une équipe nationale. Malgré tout, le joueur doit justifier d'un rapport particulier avec le pays pour lequel il se propose de jouer (il lui faut un passeport qu'il peut demander). Ainsi, si 70 % des joueurs de l'équipe d'Algérie sont français, ils sont issus de l'immigration, avec des parents ou des grands-parents algériens. Ainsi, le choix de la nationalité d'un sportif peut relever d'une pure stratégie de carrière plutôt que d'un sentiment d'appartenance réel à une nation.

 

Mais si l'Algérie perd sans honneur, le pays ne peut-il se tourner contre ces joueurs, dans une recherche de boucs émissaires ?

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Concentration régionale 

Par ses réseaux mondialisés, par la circulation des joueurs, le football peut être pris comme l'exemple idéal de mondialisation, dont on peut repérer toutes les caractéristiques économiques. Car ce que l'on observe finalement, c'est une spécialisation des territoires. Le monde du foot ne se répartit pas uniformément sur la planète ; certaines régions, par un jeu socio-économique que Raffaele Poli a étudié dans le cadre de la théorie du relationnisme, concentrent une grande part de l'activité. Entre forces de dispersion et force de polarisation, des territoires se définissent comme spécialistes de la production de footballeurs. En Afrique, ce sont le Nigeria, le Sénégal, le Cameroun, la Côte d'Ivoire et le Ghana. 69,2 % des Africains présents en 2009 dans les ligues européennes viennent de ces pays-là, et plus spécifiquement des grandes agglomérations (Douala, Abidjan, Lagos…).

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Le football et la violence sont-ils indéfectiblement liés  ?

 

Le football est inventé en Angleterre en 1846, en même temps que ce qu'on a appelé le sport moderne : des règles universelles, partagées, qui soudent un espace de jeu bien séparé de la vie réelle. Selon Norbert Elias, sociologue, dans une thèse évoquée par Paul Dietschy, historien à l'université de Franche-Comté, le sport moderne participe de la pacification de la société qui a cours au XVIIIe et XIXe siècles. Puisque la vie politique et économique ne se règle plus dans le sang, il faut inventer des lieux de catharsis, de mise en scène de la violence et de l'affrontement. Pour preuve, le foot a été inventé dans les collèges anglais pour tenter de canaliser les mutineries d'élèves, qui sont légion.

 

Est-ce pour cela que la violence a toujours accompagné les matchs et les stades ? Christophe Jaccoud, sociologue au CIES de Neuchâtel, se défend de cette idée, ou tout du moins, remet ses fondements en cause. A-t-on réellement besoin de libérer ses émotions ? Quand bien même un supporter s'identifie à une équipe, un territoire, doit-il considérer l'autre comme un ennemi ? Qu'est-ce qui alors explique les violences ?

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Si le foot est mondialisé, où se retrouvent les identités ?

Le ressort traditionnel du supporterisme tenait dans l'identification territoriale des supporters à une équipe. On défend le club de sa ville, les joueurs de son pays. Or, les sélections nationales, notamment en Afrique, ne sont plus tellement constituées de joueurs du pays — par exemple, 70 % de la sélection algérienne est formée de joueurs ayant grandi et ayant été formés en France. Dans les clubs des cinq grandes ligues européennes, 42 % en moyenne des joueurs sont des expatriés dans la saison 2008 – 2009 (les pourcentages augmentant au fur et à mesure qu'augmente la performance des clubs dans ces ligues). Ce qui est alors observé, c'est une affiliation multiple des supporters. Tout en gardant un attachement pour l'équipe locale, ils peuvent se choisir une équipe d'adoption. Tout un jeu de marketing se met en place dans les grands clubs pour attirer les supporters, en créant une marque, une image associée à leur équipe. Des stratégies de recrutement peuvent aussi être dirigées par la volonté de rallier le maximum de supporters, en embauchant le maximum de joueurs de nationalités différentes, par exemple.

 

Mais en ce qui concerne les équipes nationales, le sentiment identitaire fonctionne toujours. Il n'est pas du tout observé de fin des états-nations, comme pouvaient le prédire certains devins de la mondialisation. Phénomènes d'« ultras », de hooliganisme, mais aussi d'explosion de joie populaire marquent bien le maintien d'une affiliation territoriale.

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Pour en savoir plus  :

Histoire du football,

Paul Dietschy, éditions Perrin, avril 2010

 

Le marché des footballeurs, réseaux et circuits dans l'économie globale,

Raffaele Poli, éditions Peter Lang (Bern), janvier 2010

 

Atlas du sport mondial,

Pascal Gillon, Loïc Ravenel et Frédéric Grosjean, éditions Autrement, juin 2010

 

Le football à l'épreuve de la violence et de l'extrémisme,

Christophe Jaccoud, Thomas Busset, Jean-Philippe Dubey et Dominique Malatesta, éditions Antipodes, juin 2008

 

 

Contact : Paul DietschyLoïc Ravenel

Laboratoire des sciences historiques / Laboratoire ThéMa

Université de Franche-Comté

Tél. (0033/0) 3 81 66 62 92 / 59 53

 

Christophe JaccoudRaffaele Poli

CIES

Université de Neuchâtel

Tél. (0041/0) 32 718 39 13 / 39 03

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