Université de Franche-Comté

Autant en emporte l’innovation…

On a souvent tendance à accrocher l’épithète « technologique » au mot « innovation ». Au risque de limiter sa sphère au seul sens d’objet technique, et d’oublier ses dimensions historiques, économiques, sociales, voire philosophiques. Ce serait aussi méconnaître un accord possible avec d’autres qualificatifs, essaimant ailleurs des idées nouvelles. Dans tous les cas de figure, l’innovation sait faire la preuve de son importance dans les changements de société…

 

 

  

 

 

SOMMAIRE 

 

 

– Innovations à rebondissements

 

 

Mettre en cohérence technologie et société

 

 

L'innovation sociale, un autre facteur de progrès

 

 

      

     

Innovations à rebondissements 

L’innovation a de tout temps suscité la crainte comme la fascination, des sentiments exacerbés avec l’avènement des révolutions industrielles puis informatique.

 

L’invention de la locomotive à vapeur fut l’un des moteurs essentiels de la révolution industrielle, facilitant le transport des hommes et des marchandises à l’intérieur des territoires. L’économie mais aussi la société prennent de nouvelles directions : le chemin de fer, instrument égalitaire, voit pour la première fois se côtoyer toutes les classes sociales dans un même voyage en commun ! Des conséquences inattendues modifient la connaissance que l’être humain a de lui-même. L’homme découvre la vitesse, cette nouvelle sensation de mouvement jusqu’alors limitée aux allures de l’animal. Il doit gérer ce stress et s’adapter. Les cheminots, soumis à des conditions de travail spécifiques et difficiles, suscitent l’inquiétude de certains médecins qui, par la suite, s’intéresseront de plus en plus à l’apparition de pathologies liées à la condition ouvrière.

 

Les innovations techniques, présentées comme un progrès pour diminuer la pénibilité et la fatigue induites par certaines tâches, sont très souvent vues comme une menace pesant sur l’emploi ou sur un équilibre social chèrement acquis. Ainsi dans le milieu de la bonneterie dans l’Aube, les métiers circulaires mis au point au début du XIXe siècle bouleversent les habitudes de travail et remettent en question l’autonomie du petit artisanat rural. Dans le contexte de crise du milieu du siècle, les machines sont accueillies par des émeutes, la technique est pointée du doigt comme responsable, stigmatisant les craintes de la population devant une situation de précarité.

 

Plus récemment, la révolution informatique a entièrement transformé les façons de penser le travail et la vie quotidienne. Si en quelques décennies, elle a su imposer de façon universelle de nouvelles lois, ses débuts furent marqués par de véritables débats d’ordre philosophique. Tout à la fois fascinants et effrayants, les premiers « automates de calcul » arrivent des USA au milieu du XXesiècle. Le traitement de l’information s’avère une dimension nouvelle et la crainte est grande de voir l’ordinateur se transformer en instrument de contrôle social dans un monde dominé par les nombres. Les nouvelles technologies de l’information sont nées, et avec elles, le téléphone portable. Concentré d’innovations technologiques les plus pointues, le téléphone portable voit cependant sa fonction d’objet technique supplantée par celle d’objet social. La progression du taux d’équipement de la population française est fulgurante, passant de 1,3 % en 1994 à 82 % en 2007. Outil d’autonomisation, de médiation, de réassurance, objet de consommation adulé par les uns et décrié par les autres, son succès atteste de son appropriation par l’individu, devenu acteur social du développement de la technologie.

 

 

Forge Clément à Corravillers (70)

 

Forge Clément fondée en 1854 à Corravillers (70).

Jérôme Mongreville © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine. ADAGP, 2005

 

 

« L’homme se positionne en « consommacteur », et dès lors le progrès technique né de l’innovation est à mettre en cohérence avec l’évolution de la société » explique Robert Belot, historien et directeur du laboratoire Récits à l’UTBM. Les smart-grids, réseaux intelligents de production et de gestion de l’énergie à l’échelle d’une cité, participent de cette conception. Synonymes de profondes mutations sociales et d’impacts territoriaux à venir, ces technologies auront à se construire conjointement entre les ingénieurs, les industriels et les utilisateurs pour prétendre à la réussite. « L’innovation n’est plus empirique comme auparavant, les questions socio-économiques sont désormais derrière tous les projets technologiques » poursuit Fabienne Picard, enseignant-chercheur en sciences économiques à l’UTBM.

 

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Mettre en cohérence technologie et société

 

Société Alsacienne de Constructions Mécaniques à Belfort (90)

 

Société Alsacienne de Constructions Mécaniques à Belfort : hall d’usinage des grosses dynamos,

sd.29Fi33-11 ©AD Territoire de Belfort

 

 

Cette mise en relation entre technique et sciences humaines, tenant compte des apports de l’histoire, de l’économie et de la philosophie, n’est que très récente. La création des universités de technologie dans les années 1970 est un symbole fort de cette association jugée improbable par certains, et dont les balbutiements datent de la deuxième guerre mondiale.

 

À cette époque, le rapprochement entre la science et la technologie est lui-même encore hésitant. L’antagonisme entre les sciences, réputées nobles et désintéressées, et la technologie, aux desseins bassement matériels, est en effet une spécialité française datant du XVIIIe siècle. L’innovation et la recherche sont l’apanage des scientifiques, quand le rôle des ingénieurs est estimé relever de l’exécution. Des efforts sont bien consentis de part et d’autre au fil du temps, mais ce sont les besoins liés à l’industrialisation puis nés des guerres mondiales qui obligent véritablement à une conciliation entre les deux domaines. Peu à peu les mentalités évoluent, les structures d’enseignement s’adaptent et les organismes dévolus à la recherche se développent, permettant à la France de combler son retard par rapport aux autres grandes puissances.

 

C’est dans ce contexte que les sciences humaines posent leur regard sur l’innovation et le progrès technique, établissent des liens avec la société et intègrent l’homme à la réflexion, mais cette position reste à certains égards encore confidentielle. Pour les plus convaincus, l’un des défis que la science, la technologie et les sciences humaines auront à relever ensemble concerne la révolution écologique à venir. Certains experts estiment que l’homme, arrivé aux limites de l’exploitation des ressources planétaires et conscient des enjeux écologiques que sous-tend la production industrielle, devra faire preuve d’inventivité pour rompre avec le schéma dans lequel la consommation s’impose comme but ultime. Parmi d’autres recommandations, ils préconisent de faire fonctionner les systèmes d’exploitation industrielle à la manière des écosystèmes naturels, intégrant à l’intérieur d’une même boucle l’énergie et la matière nécessaires à la production, en rapprochant par exemple certaines structures d’exploitation dont les activités n’ont a priori pas de lien, ou sont éloignées géographiquement.

 

Un autre défi concerne le nouveau monde qui se dessine avec le développement des nanotechnologies, de la génétique et de la robotique, des technologies si puissantes qu’elles relancent à une échelle sans commune mesure le jeu d’attirance / répulsion nourrissant depuis toujours l’imaginaire collectif avec lequel le progrès technique est amené à évoluer.

 

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Le patrimoine, mémoire de l’innovation

 

Forges, salines, minoteries, filatures, chocolateries, distilleries, corderies, manufactures de cigares, de papiers peints, d’œillets métalliques, usines de montres, de porcelaine… le patrimoine industriel français est réputé l’un des plus riches du monde, pourtant il ne suscite l’intérêt que depuis les années 1970 annonçant la fin des Trente Glorieuses, la crise et des orientations économiques nouvelles. Des pans entiers de l’industrie disparaissent et avec eux des bâtiments et des outils de production, bientôt suivis des témoignages oraux et des gestes de savoir-faire liés à des activités tombées en désuétude. C’est alors que le patrimoine industriel devient un chantier de l’Inventaire général recensant les marques du passé culturel en France. Depuis 1986, les bâtiments, machines et objets toujours existants font l’objet d’un enregistrement en bonne et due forme, complété de documents d’archives et de photos, parfois seuls souvenirs d’installations détruites. Un travail titanesque toujours en cours d’exécution…

 

Marina Gasnier, enseignant-chercheur à l’UTBM (histoire des techniques et patrimoine industriel), a réalisé un ouvrage dans le cadre d’une collaboration entre le ministère de la Culture et de la Communication et le laboratoire Récits (1). « Le patrimoine industriel est un reflet permanent de l’état d’avancement technologique d’une nation ou d’une région, raconte-t-elle. Il fournit des références utiles au développement d’idées nouvelles. Des innovations pourraient naître de leur étude rétrospective, et la culture qu’il véhicule peut servir l’esprit d’initiative et d’invention. »

 

La sensibilisation à cette mémoire passe par la reconversion des lieux. À Roubaix, les prestigieux bâtiments de la filature de coton Motte-Bossut sont reconvertis en Centre des archives du monde du travail ; à Lille, Euratechnologies abrite un pôle d’excellence économique dans l’ancien château de l’industrie textile Blan-Lafont ; à Belfort, les anciennes SACM (Société Alsacienne de Constructions Mécaniques) et DMC (Dollfus, Mieg et Cie) accueillent plusieurs centaines d’entreprises au sein de Techn’hom… De la culture industrielle d’une région à une autre, de l’aménagement de bâtiments à de complètes restructurations urbaines, ces reconversions exemplaires mêlent avec talent empreintes du passé, exigences liées au développement de nouvelles activités et ouverture sur le monde.

 

(1) Marina Gasnier, Patrimoine industriel et technique. Perspectives et retour sur 30 ans de politiques publiques au service des territoires, Éditions Lieux Dits, 2011

un bâtiment de Techn'home à Belfort

 

Un bâtiment de Techn'hom à Belfort (90).

Photo Marina Gasnier

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Pédagogies en mouvement 

 

La révolution informatique a profondément transformé les systèmes de production et modifié les manières de travailler, dans tous les domaines. En quelques années, certains cœurs de métiers se sont déplacés de la fabrication proprement dite à la gestion informatisée d’une production. De tels bouleversements exigent par ricochet de nouvelles méthodes d’enseignement, et les formateurs des filières technologiques éprouvent parfois des difficultés à s’adapter, puis à faire accepter à leurs élèves cette nouvelle donne.

 

L’école technique de Sainte Croix, intégrée aujourd’hui au Centre Professionnel du Nord Vaudois (CPNV) en Suisse, est fortement marquée par la tradition : les enseignements qu’elle dispense sont liés au domaine de la mécanique de précision, dont la réputation de qualité rayonne sur tout l’Arc jurassien ; la formation technique en école à plein temps y est très ancienne et liée aux entreprises de la région, d’où une double culture, nourrie par l’école et l’industrie ; à la fois pédagogues, ingénieurs et techniciens, les enseignants sont de véritables acteurs de l’innovation, participant à la recherche et au développement de l’outil de production au sein de l’école.

 

Le virage s’opère au cours des années 1990, quand l’évolution technologique conduit à installer une chaîne complète de fabrication assistée par ordinateur dans un nouvel atelier. L’organisation du travail s’en trouve perturbée, et amène son lot de questions. La mécanique de précision va-t-elle devenir l’affaire des informaticiens ? Les techniciens ne seront-ils plus que des « presse-boutons » ? Comment les former désormais ?… L’école de Sainte Croix fait alors appel aux chercheurs de l’université de Neuchâtel pour mieux anticiper et accompagner les mutations, et en premier lieu comprendre les bouleversements secouant les fondements pourtant solides de l’école. « Des restructurations d’ordre politique apportaient dans le même temps des pressions supplémentaires » explique Anne-Nelly Perret-Clermont, de l’Institut de psychologie et éducation de l’université de Neuchâtel. Établis en toute confiance, les échanges avec les universitaires ont permis aux enseignants comme aux élèves de mettre en mots leur malaise et leurs questionnements, ont favorisé une prise de conscience salutaire pour identifier les problèmes et apporter des réponses en termes d’adaptation. Pour tous, c’est un changement radical de mode de pensée.

 

Le travail des formateurs s’attache désormais moins à montrer comment fonctionne une machine qu’à enseigner sa complexité. Ils apprennent à ne plus vivre comme des échecs les inévitables bugs de fonctionnement de la chaîne informatisée, mais comme des opportunités pour apprendre à leurs élèves à diagnostiquer une panne et savoir la gérer : l’innovation pédagogique est née de l’innovation technologique.

 

L’étude a fait l’objet d’un ouvrage en français paru en 2004 chez l’Harmattan, Apprendre un métier technique dans un contexte de mutations technologiques, signé Jean-François Perret et Anne-Nelly Perret-Clermont, dont une version en anglais a été publiée fin 2011 aux éditions IAP.

 

 

Vue partielle d'une cellule d'usinage automatisée, école technique de Sainte Croix (Suisse)

 

Vue partielle d’une cellule d’usinage automatisée, école technique de Sainte Croix (Suisse)

 

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L’innovation sociale, un autre facteur de progrès 

Si la société peut prendre une part active dans le développement d’un progrès technique, elle sait aussi et par elle-même faire naître l’innovation : là où le problème posé par une réalité trouve une réponse dans l’imagination et l’action collective, l’innovation travaille pour le progrès social.

 

L’observatoire régional de l’innovation est un groupe de travail rassemblant des chercheurs de l’UTBM et de l’université de Franche-Comté au sein de la Maison des sciences de l’homme et de l’environnement (MSHE). Financés par la Région Franche-Comté, ces travaux visent à suivre l’évolution du potentiel du territoire. Ses forces tiennent à la présence sur son sol de PME comme de grands groupes, générant chacun sa part d’innovation, et d’un nombre relativement important de chercheurs dans le domaine public. La qualité du dialogue social se révèle également être un atout du territoire, et s’accompagne d’initiatives de pointe, marquant parfois l’histoire.

 

Ainsi Besançon propose, dès les années 1960, la mise en place d’un minimum vieillesse en direction des personnes âgées, qui moins de dix ans plus tard, s’étend aux parents isolés et aux personnes seules sous le nom de MSG — minimum social garanti.

 

Le processus est repris par des villes alentour puis se généralise à l’ensemble du territoire national en donnant naissance en 1988 au RMI, le revenu minimum d’insertion.

 

Au début des années 1990, l’exclusion guide une nouvelle fois l’initiative. L’association bisontine « Les invités au festin » crée une structure d’accueil de jour totalement inédite, où se croisent les vies de personnes parfaitement intégrées à la société et de personnes en marge, souffrant de problèmes psychiatriques. Nouvelle alternative, cette structure aide les personnes à se débarrasser de leur étiquette d’exclus ou d’assistés pour retrouver identité et dignité, et se sentir utiles à la société. La réinsertion des résidents peut ensuite être envisagée. « Les invités au festin » est désormais un label déposé dans tous les pays d’Europe. De nombreux projets naissent sous son égide sur le territoire français comme à l’étranger.

 

Nés en 1992 à Chalezeule (25), « Les jardins de Cocagne » ont très vite germé sur tout le territoire : près de cent jardins sont aujourd’hui disséminés sur toute la France et l’idée s’apprête à passer les frontières. « Les jardins de Cocagne » favorisent le retour à la terre de personnes en situation d’exclusion, et leur permettent de recréer du lien avec la société. Adhérents à l’association, les citoyens consomment les légumes cultivés sous la responsabilité de maraîchers encadrant psychologiquement et techniquement les jardiniers.

 

 

Association Les Jardins de Cocagne

 

Crédit photo : Christophe Goussard

 

 

« Les exemples d’innovation sociale sont nombreux ici, raconte Gérard Creux, attaché de recherche à l’IRTS de Franche-Comté, l’Institut régional du travail social, et rédacteur d’un rapport à ce sujet pour la MSHE. Ils sont souvent le fait de personnes engagées, charismatiques, dont les idées ont su trouver un écho politique leur permettant de les concrétiser. »

 

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Chantier LGV : l’emploi sur les rails 

 

À chantier d’exception, organisation d’envergure ! Mise en place tout spécialement par les collectivités territoriales concernées, la cellule emploi LGV a fonctionné comme un guichet unique et a géré le recrutement, la formation et le placement de quelque 3 112 salariés au cours des cinq années qu’aura duré la construction de la ligne.

 

Plus fort encore, une clause sociale intégrée aux marchés de travaux a imposé aux entrepreneurs de consacrer une part des heures travaillées à l’insertion. D’abord réticentes, les entreprises accompagnées par la cellule emploi LGV ont pleinement joué le jeu, et la coopération entre les différents acteurs s’est révélée extrêmement fructueuse. Les objectifs fixés ont largement été dépassés, entraînant dans le cercle vertueux de l’emploi 989 personnes en difficulté, chômeurs de longue durée, de plus de cinquante ans, jeunes peu qualifiés ou n’ayant jamais travaillé… En parallèle, 549 personnes ont accédé à de nouvelles qualifications pour lesquelles les entreprises ont été partie prenante, fournissant aux centres de formation régionaux le matériel nécessaire à l’apprentissage de savoir-faire spécifiques au chantier.

 

Pascal Bérion, enseignant-chercheur en aménagement de l’espace et urbanisme au laboratoire ThéMA à l’université de Franche-Comté, et responsable d’une étude sur les effets du chantier LGV, souligne « l’originalité du dispositif qui s’est révélé une vraie réussite, aux conséquences réellement bénéfiques pour le territoire. Les résultats montrent que la qualité des hommes et des rapports qu’ils entretiennent est fondamentale pour l’accomplissement des projets. »

 

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L’innovation sociale, dont le concept émerge véritablement au cours des années 1990, est aussi considérée comme un trait de caractère de la culture régionale. Pour Christian Guinchard, enseignant-chercheur en sociologie à l’université de Franche-Comté, elle puise ses racines dans une tradition séculaire. « Les habitants de la région comtoise ont toujours fait preuve d’une grande imagination pour être moins isolés quand surgissent les problèmes ! » Il partage un programme de travaux sur les solidarités avec Dominique Jacques-Jouvenot et Sylvie Guigon, toutes deux également enseignants-chercheurs en sociologie.

 

Dès le XIIe siècle, les fruitières à comté sont créées pour mettre en commun le lait des paysans dont la production en propre n’aurait suffi à fabriquer une seule meule de fromage. Responsables de l’approvisionnement et de la fabrication de leurs produits, comme de la gestion de leur entreprise commune, les paysans réussissent alors à mutualiser leur travail et leurs compétences dans un réseau à la fois rentable et solidaire pour lutter contre la pauvreté de leur condition. La recette a su s’adapter au fil du temps, elle est toujours prisée par les fabricants locaux. Elle a nourri les préceptes de Fourier et de Proudhon, marquant largement de leur idéal social une région qui vit la naissance du premier Crédit agricole.

 

Sciences et techniques, société et économie, histoire et philosophie… peut-on penser l’innovation, dans tous les chemins qu’elle emprunte, selon le mot du philosophe Hölderlin « là où est le danger croît aussi ce qui sauve » ? 

 

 

Fours de la tuilerie et briqueterie Janicot à Montureux (70)                 Outils de la forge Clément à Corravillers (70)                

 

      Photo 1                                                                                                          Photo 2

 

Photo 1 : Tuilerie et briqueterie Janicot, Montureux (70). Façade est du four, gueules de charge

Jérôme Mongreville © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine. ADAGP, 2008

 

Photo 2 : Forge Clément à Corravillers (70). Pinces servant à la manutention des pièces laminées à chaud

Jérôme Mongreville © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine. ADAGP, 2005 

 

 

Autres références :

Belot R. et Heyberger L., Prométhée et son double. Craintes, peurs et réserves face à la technologie, Éditions Alphil, 2010

Picard F. (coord.), L’innovation en Franche-Comté : pour une meilleure orientation des politiques publiques : 2007 – 2013,

rapport final de synthèse de la MSHE pour la Préfecture de la région Franche-Comté, 2009 

 

 

Contact : Robert BelotFabienne Picard – Marina Gasnier

Laboratoire Récits

Université de technologie de Belfort – Montbéliard

Tél. (0033/0) 3 84 58 32 37 / 31 43 / 31 82

 

Pascal Bérion

Laboratoire ThéMA

Université de Franche-Comté

Tél. (0033/0) 3 81 66 54 07

 

Christian Guinchard

Laboratoire de sociologie et d’anthropologie (LASA)

Université de Franche-Comté

Tél. (0033/0) 3 81 66 53 39

 

Gérard Creux

IRTS de Franche-Comté

Tél. (0033/0) 3 81 41 61 17

 

Anne-Nelly Perret-Clermont – Jean-François Perret

Institut de psychologie et éducation

Université de Neuchâtel

Tél. (0041/0) 32 718 18 54 / 17 48

 

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