Université de Franche-Comté

« Aspects de la résistance bactérienne aux antibiotiques »

En 1928, Alexander Fleming constate les propriétés antibactériennes de la pénicilline. Cette découverte allait bouleverser le monde pharmaceutique et inaugurer l’ère des antibiotiques. Très vite, Fleming met en garde contre le phénomène de résistance qu’il a observé si la pénicilline n’est pas prescrite et utilisée de façon scrupuleuse, une règle qui se confirmera plus tard pour les autres antibiotiques. Pourtant, de constats alarmants en création de structures de surveillance, il faudra attendre la fin des années 1990 pour enfin assister à une vraie prise de conscience.

Comment et dans quelle mesure une mauvaise utilisation des antibiotiques en médecine humaine, de ville ou en milieu hospitalier, induit-elle le phénomène de résistance ? Quelle part de responsabilité accorder à leur utilisation généralisée chez les animaux et parfois les végétaux, traitements préventifs et curatifs, compléments alimentaires donnés dans les élevages ? Que faut-il craindre des OGM dans ce domaine ?

Au-delà de l’observation et des explications d’ordres technique et scientifique, cet ouvrage pose aussi la question de la prise en charge de la gestion du risque de la résistance, de la responsabilité des collectivités, des enjeux financiers, de l’emprise des multinationales… Ce sont bien à tous les aspects de la résistance que veut s’attacher dans ces pages Yvon Michel-Briand, membre correspondant de l’Académie nationale de médecine, professeur de microbiologie et ancien chef de service au CHU de Besançon.

Michel-Briand Y., Aspects de la résistance bactérienne aux antibiotiques, Éditions L’Harmattan, novembre 2012, y.michelbriand@wanadoo.fr

 

 

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