Université de Franche-Comté

Accord pionnier en sciences infirmières

Arc jurassien côté suisse, New Brunswick côté canadien… bien des points communs lient les deux régions par-delà l’océan. Un contexte de bilinguisme, une situation périphérique assez éloignée des grands centres urbains, une population vieillissante… et une approche novatrice de l’enseignement des sciences infirmières. Dans une atmosphère de compréhension mutuelle, c’est bien sûr ce dernier point qui a été décisif en 2014 pour la signature d’une convention entre le domaine Santé de la Haute Ecole Arc et la faculté des sciences infirmières de l’université de Moncton. Un accord concrétisé au chapitre « Mobilité des étudiants » depuis la dernière rentrée, qui a vu l’université canadienne accueillir une étudiante de l’école suisse sur ses bancs. Géraldine Gschwind est la première à effectuer un semestre de sa formation à Moncton, une expérience d’autant plus instructive qu’elle comporte un stage sur le terrain, ce qui n’est pas monnaie courante dans le domaine médical. « Les systèmes de santé de la Suisse et du Canada sont totalement différents, explique Nicolas Chevrey, directeur de la Haute école Arc Santé. Il lui sera très enrichissant d’aborder l’exercice de la profession dans un autre environnement. »

Les deux pays et les deux établissements de formation se rejoignent cependant dans une approche pédagogique totalement novatrice en sciences infirmières : celle de la simulation, une étape qui s’immisce entre cours théoriques et modules pratiques.

Exercice sur un mannequin à la HEA Santé

Photo Haute Ecole Arc – Santé

La simulation met en scène des acteurs qui se glissent dans la peau de patients, et des mannequins plus vrais que nature, capables de réduire leur rythme cardiaque ou de mimer une crise d’asthme au gré de leur programmation. « L’objectif à terme est d’intégrer de vrais patients à la construction pédagogique de certains modules. »

Cette démarche pourrait préfigurer une nouvelle façon d’aborder les soins à la personne, qui donnerait une part plus active au patient. Un véritable enjeu pour aider au maintien à domicile et mettre au point des protocoles pour les patients atteints de maladies chroniques ou liées à l’âge.

La recherche en sciences de l’éducation est ainsi partie prenante de l’accord helvético-canadien, et devrait se prolonger par des études concernant l’impact de ces pratiques de soin potentielles sur l’organisation des systèmes de santé des deux pays.

Contact : Nicolas Chevrey

Direction 

Haute école Arc Santé 

Tél. +41 (0)32 930 11 93 

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